CE TEST EST OBLIGATOIRE UNIQUEMENT POUR LES NOUVEAUX CANDIDATS (PAS POUR LES STAGIAIRES EN SUITE DE PARCOURS NI POUR LES STAGIAIRES VENANT DU PRE-DAEU)
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Ce test est destiné à identifier votre niveau de français à l’écrit avant l’entrée en formation de DAEU. Son objectif n’est pas de sélectionner les meilleurs candidats mais bien de nous assurer, dans votre intérêt, que vous serez en capacité de suivre la formation de DAEU et surtout que vous pourrez y progresser. En effet, les épreuves d’examens du DAEU se déroulant à la fin de votre formation sont toutes des épreuves écrites pour lesquelles la maîtrise du français à l’écrit est indispensable (à l’exception des épreuves de langues vivantes : anglais ou espagnol). Nous vous recommandons en conséquence de respecter les consignes ci-dessous.
Lisez le texte et répondez aux questions. L’exercice étant destiné à vous orienter du mieux possible, répondez seul sans aide ni document.
Vous réaliserez le test en 30 à 45 minutes maximum en indiquant le temps total utilisé pour la réalisation de celui-ci. Attention, il est impératif que vous rédigiez la question 9, sinon votre test ne sera pas noté.
VOUS POUVEZ RETROUVER LE TEXTE DANS LES DOCUMENTS A TELECHARGER SUR E.CANDIDAT
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Emile Zola, Germinal
Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n’avait la sensation de l’immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d’avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d’arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait avec la rectitude d’une jetée, au milieu de l’embrun aveuglant des ténèbres.
L’homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d’un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup ; il le serrait contre ses flancs, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, pour glisser dans ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que le vent d’est faisait saigner. Une seule idée occupait sa tête vide d’ouvrier sans travail et sans gîte, l’espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour.
Il y a 14 questions dans ce questionnaire.